Création d'un violon
Plan et gabarit |
|
Il a deux techniques:
- construire géométriquement un plan de violon - ou copier un instrument de maître ancien chose la plus courante. Les instruments les plus copiés sont le modèle Stradivarius ou Garnerius. Il est nécessaire d'établir un gabarit pour le fond, la table d'harmonie et le manche. En général, le fond est en érable, la table d'harmonie en épicéa, la touche en ébène et le chevalet peut être en érable ou en platane. |
Création des moules |
|
A partir du modèle choisit on trace la forme du violon au moyen du gabarit. Après découpe du contour du moule on dégage les emplacements des coins et des tasseaux et on perce les trous en face des coins et des tasseaux pour faciliter la pose des serre-joints.
Cette étape permet d'obtenir à partir du gabarit des éléments en trois dimensions. Longueur, largeur et hauteur suivant des règles qui ont été définies depuis plus de 400 ans. Le luthier, toujours à la recherche d'une meilleure sonorité, ne s'en écartera que légèrement en fonction de la sonorité espérée. |
|
|
Les éclisses du violon déterminent le contour de la caisse de résonance. Elles sont fabriquées en érable (six longueurs). Leurs formes cintrées sont obtenues par pliage à chaud. Elles sont ensuite collées sur les coins et les tasseaux pour obtenir la couronne d'éclisse (forme définitive du violon) qui seront collées sur le fond terminé et de pouvoir extraire le moule. |
|
|
Dans un bloc d'érable débité en quartiers généralement de même nature que le fond et les éclisses, le luthier trace le manche et la volute ou tête (ornement situé au bout du manche) puis découpe sommairement le contour, sculpte la volute et creuse la boite à clés.
|
|
|
La touche est la partie du manche où l'on appuie les cordes pour produire les notes.
Elle est généralement en ébène, bois exotique noir et dense très dur à travailler mais d'un beau poli après finition. Elle doit être adapté au manche et au musicien pour son confort de jeu.
|
|
|
C'est un assemblage de deux planches d'épicéa débitées sur quartier, bombées et creusées avec minutie. Elle est déterminante dans la production du son le chevalet venant s'appliquer dessus et transmettre la vibration des cordes afin d'être amplifiées. C'est aussi dans celle ci que seront découpées les ouïes ou "f" . |
|
|
C'est le dos du violon fait d'une pièce d'érable ondé en une ou deux parties débitées sur quartier ou sur couches pouvant être aussi moucheté ou oeil de perdrix; bombée et creusée avec des épaisseurs différentes et complexes suivant les zones. |
L'âme du violon responsable de la résonnance |
|
Célèbre pour les cruciverbistes, petite pièce de bois très importante d'environ 6mm de diamètre en épicéa refendu coincée délicatement entre la table et le fond (sous le pied droit du chevalet) participant à la transmission du son et au réglage final: le fait de la déplacer des quelques millimètres peut avoir des conséquences majeures dans la sonorité de l'instrument. |
|
|
C'est la pièce où sont appuyées les cordes et qui transmet les vibrations à la table d'harmonie.
C'est un petite planchette d'érable ou de platane avec des évidements particuliers et précis dont les pieds sont parfaitement ajustés à la forme de la table et dont la hauteur détermine l'angle des cordes et des écarts différent par rapport à la touche. |
Les outils du luthier |
|
Autre que les outils traditionnels utilisées en ébénisterie ou menuiserie il existe des outils spécifiques tels que les couteaux, les petits rabot à sole bombée, des racloirs de forme, petite gouge évider, petit ciseau à bois, traçoir à filets ... |
Les vernis |
|
Généralement fabriqué par le luthier lui même selon des recettes ancestrales il existe une multitude de recettes qui peuvent être à base d'alcool, d'huile, d'essence et autres nombreux composants naturels tels que gomme laque, gomme élémi, sandaraque, ambre, safran, sandragon ...
Les vernis à l'alcool sèchent rapidement mais nécessite souvent plus de 20 couches au pinceau avec un ponçage fin entre les couches. |
Retour au sommet de la page